Menu Fermer

La constante macabre d’André Antibi

Un terrible constat : Imaginons un professeur excellent, avec des élèves excellents. Si dans un tel contexte toutes les notes sont bonnes, l’enseignant est montré du doigt et considéré comme laxiste, voire peu sérieux. Sous la pression de la société, les enseignants se sentent ainsi obligés de mettre une certaine proportion de mauvaises notes, une ” constante macabre “, pour être crédibles. C’est ce redoutable phénomène qu’André Antibi analyse finement et dénonce vigoureusement dans ce livre ” grand à public ” très clair, facile et agréable à lire. Des solutions rapides à mettre en place, simples et motivantes, sont proposées. Elles sont en vigueur dans certains pays où, contrairement au nôtre, les élèves sont encouragés et prennent confiance en eux. Depuis sa parution en octobre 2003, ce livre suscite un intérêt médiatique sans précédent, et est soutenu par de très nombreuses personnalités de renom et par d’importantes associations de parents d’élèves et d’enseignants. Ces réactions encourageantes permettent d’espérer qu’un changement salutaire pourra avoir lieu très prochainement, à condition d’y croire et de rester mobilisés.

Éditeur ‏ : ‎ Math’Adore (25 septembre 2003)
Langue ‏ : ‎ Français
Broché ‏ : ‎ 160 pages
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2098996045
Dimensions ‏ : ‎ 15.2 x 1.1 x 24.2 cm

Préface

« La science est belle autant qu’utile. Elle est intrinsèquement appétissante. Encore faut-il qu’elle soit agréablement présentée et qu’elle n’apparaisse pas comme une nourriture imposée, une composante indigeste du menu d’éducation
présenté à nos enfants.
La collusion trop fréquente entre éducation et sélection, stigmatisée par André Antibi, cause de réels ravages. Si les mathématiques sont d’abord, pour un grand nombre d’élèves, un domaine d’étude où la hantise des examens prend le pas sur le plaisir de comprendre, alors, nous aurons failli à notre mission et nous continuerons à faire sourire en affirmant que tel qui se glorifie de ne rien comprendre aux mathématiques est un inculte vaniteux.
Le métier d’enseignant est l’un des plus attrayants qui soient. Ce n’est pas le plus facile. Les réflexions présentées par André Antibi sont fort utiles pour effacer quelques malentendus et réformer ici et là quelques pratiques déviantes.
Puissent-elles contribuer à améliorer le colloque entre enseignants et enseignés, en faisant en sorte que les enseignés se sentent plus élèves que candidats, dans la mesure où les enseignants sont pour eux des tuteurs beaucoup plus que des juges ».

Hubert Curien
Professeur Honoraire à l’Université Pierre & Marie Curie,
Ancien Ministre de la Recherche,
Ancien membre de l’Académie des Sciences

Hide picture